#6 J'ai vu ... (Coldwater, Boot Camp et BabyRyan.)





Je suis allée voir Coldwater avec le copain de façon totalement imprévu. Complètement à l'arrache, on est allé au ciné, c'était le film qui commençait le plus tôt, on a foncé. Faut dire aussi que sur l'affiche il était écrit "un mélange de Dog Pound et de Drive", comme ce sont deux films que j'avais aimé, j'étais curieuse de voir celui-ci. Et bien ma foi c'était une vraie bonne surprise.

Ce film raconte l'histoire de Brad que ses parents décident un matin d'envoyer dans un camp de redressement pour mineurs situé au beau milieu de la forêt, tenu par des espèces de barges anciens militaires.
Violence physique et psychologique avec option tortures sont au programme.
Autant vous dire que pour certaines scènes je me suis littéralement planquée sous mon écharpe (oui une écharpe le 23 juillet) tellement c'était dur. 

Mais le film en soi est très bien. L'histoire de Brad et de ses collègues-adolescents-délinquants est intéressante et prenante. On voit comment, loin de les transformer en citoyen responsable - comme le dit le chef du camp - ce système fait de tortures, de privations au quotidien, les transforme en véritables machines à tuer. Quand on fait évoluer les gens dans un système violent, ils finissent par devenir encore plus violent. Ce camp est une véritable école du crime.



A la fin du film, on apprend quand même que ces camps de redressement pour mineurs existent pour de vrai, que des dizaines de gamins sont morts dans ces camps depuis les années 80 et qu'aucune législation n'entoure le phénomène aux Etats-Unis. Et là ça picote grave. 

Premièrement, je ne savais pas que ça existait encore. Pour moi, il s'agissait surtout d'un vieux truc des années 50 qui avait disparu, qu'on avait compris que ce n'est pas en tapant sur des gosses (et des adultes aussi d'ailleurs) qu'on les fera devenir plus responsables. Apparemment non. 

Deuxièmement, je trouve aberrant qu'il n'y ait aucune législation pour entourer le phénomène. Le fait même que ça existe est une aberration mais quitte à ce que ça existe autant que le gouvernement prenne à bras le corps le problème et réglemente la création et la vie de ces camps.
Après quelques petites recherches sur le sujet, il semblerait que les boot camps soient même plébiscités par l'Etat américain et les tribunaux américains : "En 2001, les Etats-Unis comptaient déjà quelque 400 boot camps, dont une partie sous contrat avec l’Etat. Car le camp de redressement façon Marines a aussi tapé dans l’œil des tribunaux américains, qui proposent depuis plus de quinze ans le boot camp comme alternative directe à l’incarcération des jeunes délinquants" (source)

VOILA VOILA

Au-delà de ça, je me demande ce qu'il se passe dans la tête des parents qui se disent "tiens je vais envoyer mon fils dans un camp militaire, ça va lui apprendre la vie". Comment peut-on imaginer une seule seconde qu'on va réinsérer un gamin de 14 ans en lui faisant subir de telles violences ? (cela est valable aussi pour les adultes) Et quid de l'instruction dans ces camps ? Tiens on va apprendre aux gamins à se taper dessus plutôt que de leur filer des livres. OKAY LES GARS. 

Toi aussi mate des ado en caleçon (en vrai les acteurs ont 25 ans donc CA VA).


Pour finir sur quelque chose de bien plus léger (j'ai honte d'enchaîner avec ça), ce film m'a permis de découvrir un formidable acteur qui m'a fait penser à quelqu'un que je connais bien. Je parle de Ryan. Ryan mon amour, le seul, l'unique, le vrai (je ne suis pas du tout drama queen comme meuf) qui m'a trahi depuis que j'ai appris qu'il faisait des bébés avec Eva Mendes. Pleine de désarroi et de tristesse j'étais. (si tu me suis su Twitter, TU SAIS) Quand j'ai découvert dans ce film qu'il existait un second Ryan, ma culotte s'est remise à frétiller, toute en joie qu'elle était. 

Il s'appelle P.J Boudousqué, il a 26 ans, a priori ne fait de bébés à personne et il a ce petit truc parfois qui fait clairement penser à mon Ryan chéri. Par contre son nom c'est Philip John. Philippe-Jean quoi. Personne n'est parfait. Le petit se fait appeler à l'américaine c'est à dire "pidgéééé", ce que je ne trouve pas forcément plus classe donc je vais désormais l'appeler BabyRyan. Voilà une bonne chose de faite.
Ryan reste quand même fisrt dans ma culotte, dans mon coeur mais ce ne sera plus jamais pareil entre lui et moi (non mais Eva Mendes (!!) il pouvait pas faire des bébés avec Emma Stone ou Jennifer Lawrence ? ça aurait été tellement pipou)

Ryan, Ryan, Ryan, Ryan, que des Ryan partout. Explosion de culotte.

Commentaires

Articles les plus consultés